Certains placements procurent en effet des dividendes, mais sont surtout utiles à des fins de défiscalisation. C’est le cas notamment avec l’achat de parts dans les groupements forestiers. Un bon moyen de maîtriser sa fiscalité et pour éviter que son TMI (Taux Marginal d’imposition) ne grimpe trop.
Réduction de l’Impôt sur le Revenu
Investir dans un groupement forestier permet en effet d’impacter l’IR des épargnants. Ces derniers peuvent alors compter d’une réduction directe à hauteur de 18 %. Cependant, c’est un avantage qui est conditionné. En effet, l’investisseur est tenu de s’engager à garder ses parts dans son portefeuille pendant au moins 8 ans. C’est aussi une mesure de défiscalisation qui s’applique uniquement sur des parts qui ont été nouvellement émises et non rachetées. Il faut cependant savoir qu’un certain plafond existe. Pour un foyer fiscal de célibataire, celui-ci s’élève à 5 700 euros d’exonération et 114 000 euros pour les couples. Un avantage qui entre aussi dans le cadre du plafonnement des niches fiscales à 10 000 euros.
Possibilité de réduction de l’IFI également
L’investissement en foret est aussi un bon moyen d’alléger son Impôt sur la Fortune Immobilière. Si toutes les conditions sont respectées par l’investisseur, il est possible d’imaginer des abattements pouvant aller jusqu’à 75 %. Ainsi, tout propriétaire souhaitant bénéficier de cette réduction de l’IFI devra :
- Proposer un plan d’exploitation durable de son terrain sur une période de 15 ans.
- S’engager à conserver sa parcelle de forêt pendant au moins une trentaine d’années (ce délai est de 2 ans s’il s’agit d’une part en groupement forestier).
- Présenter un rapport de gestion tous les 10 ans.
En misant sur les groupements forestiers, les investisseurs participent alors à l’élan initié pour une exploitation plus durable des forêts. Et pour les récompenser, ils peuvent bénéficier d’importants avantages fiscaux.