Le démembrement de propriété est un bon outil d’investissement. C’est un processus juridique qui se base sur la division en usufruit et nue-propriété, pendant un certain temps, du droit de pleine propriété d’un bien. Pour procéder à l’achat en démembrement, il existe trois chemins possibles.
L’achat en démembrement simple
C’est la manière la plus simple et la plus basique d’acquérir une part démembrée d’un bien. En effet, une personne acquiert juste la nue-propriété et une autre personne achète l’usufruit. Il s’agit ici d’une méthode de montage patrimonial que les familles utilisent beaucoup. Les parents misent sur l’usufruit et leurs héritiers se penchent plutôt sur la nue-propriété. C’est un bon moyen de se soustraire de trop importantes charges fiscales liées aux droits de successions et de donations. Il est aussi possible d’utiliser ce principe dans le cadre de parts de SCPI.
L’achat en démembrement croisé
La donne est ici plus complexe. Le bien est scindé en deux moitiés possédant chacune une part de nue-propriété et d’usufruit. Le but pour l’acquéreur est d’acheter un élément différent de chaque moitié. Il se retrouve alors avec une moitié d’usufruit et une moitié de nue-propriété. Ainsi, l’autre protagoniste va faire de même avec ce qui reste. Une méthode d’achat qui convient aux familles recomposées ou pour les couples qui ne sont pas légalement liées. C’est plus facile après à la succession de faire la répartition sans créer de conflits.
L’achat démembré en SCI
L’achat en démembrement par l’intermédiaire de Sociétés Civiles Immobilières familiales est aussi faisable. Ici aussi, l’usufruit revient souvent aux parents et les héritiers sont nus-propriétaires. Mais les liens de parenté peuvent ne pas se limiter à cette relation parents-enfants. Plus de détails là-dessus sur https://demembrement.fr/.
Voilà alors les trois principales méthodes en termes d’achat de bien en démembrement. Il y a des avantages certains à opter pour l’une de ces options. Le démembrement est un outil de défiscalisation redoutable.
